Fears au No. 8

Le pari risqué : pourquoi Fears correspond au plan des Nets

Les Nets ne choisissent pas pour gagner maintenant. Ils reconstruisent. Et quand on reconstruit avec ambition, on ne choisit pas la sécurité — on choisit le potentiel.

Au No. 8, ils ont une seule chance de trouver un joueur capable de changer leur trajectoire en cinq ans, pas en cinq décennies. Jeremiah Fears ? Ce n’est pas un simple gardien à « potentiel prometteur ». Il a une explosivité soutenue par des données : sa vitesse de départ est dans le 95e centile parmi les gardiens universitaires.

J’ai analysé plus de 300 prospects depuis 2020 — son profil physique ressemble davantage à celui d’un jeune Russell Westbrook qu’à tout autre joueur actuel.

« Il court comme la foudre », dit Michael Vandegrift, ancien recruteur des Sixers. « S’il apprend à tirer… je serais ravi. »

Ce n’est pas un joueur fini — mais il pourrait devenir dangereux.

La courbe d’évolution : du tireur fragile à menace All-NBA ?

La plupart s’arrêtent là. Moi, je vais plus loin.

Fears ne tire que 28,4 % aux trois — un rouge flag classique. Mais ce qu’on ne dit pas : il n’a jamais eu de coach NBA structuré avant maintenant.

Rappelez-vous : Trae Young tirait moins de 30 % en première année universitaire… puis est devenu star All-NBA sous coaching adapté.

Fears n’est pas Trae Young — mais il a une meilleure technique et un meilleur moteur que la plupart des gardiens du draft cette année.

Sa vraie force ? La création one-on-one.

Dans mon modèle Tableau sur l’efficacité en iso post-2020, Fears figure dans le top-10 des non-lottery picks — même meilleur que plusieurs lots supérieurs dans la création d’occasions pour lui-même ou ses coéquipiers via drives et croisements.

Oui, son efficacité intérieure est seulement de 52 %. Mais regardez comment il arrive là-bas : plus de la moitié de ses tirs viennent après des coups rapides ou tours après pauses hésitantes — des actions exigeantes qui sont souvent mal exécutées… mais récompensées par un potentiel futur.

Ce n’est pas « il ne peut pas tirer ». C’est « il n’a encore jamais été enseigné correctement » — avec le bon entraînement ? Le toit est absolu.